Com’ des bêtes ! #1 Les oiseaux
Les animaux sont partout sur la planète et évoluent aussi bien dans l’eau, sur terre que dans le ciel. Domestiquées ou sauvages, ces petites bébêtes ou grosses bestioles occupent une sacrée place dans notre vie, y compris dans la publicité et la communication. Dans cette nouvelle série toute belle toute neuve de 2020, passons en revue quelques-uns de ces spécimens, qu’ils partagent notre quotidien ou qu’ils alimentent nos fantasmes… Et, tout Piu’s que nous sommes, nous débutons forcément ce tour d’horizon des animaux par les oiseaux !
Un curriculum vitae à vous clouer le bec
Les oiseaux ce sont près de 10 000 espèces trèèèès différentes, tant par leurs écologies que par leurs comportements, mais avec 4 caractéristiques communes. À savoir : un animal ovipare, avec un bec, des plumes et des ailes. Et, si l’oiseau a une capacité qui nous a toujours fait rêver, c’est bien celle de voler ; un talent qui lui est propre à quelques exceptions près comme le manchot, préférant les glissades sur la banquise aux voltiges aériennes. Des oiseaux-mouches de quelques grammes aux autruches atteignant plus de 100 kilos, pas de complexe de taille chez les volailles. Les oiseaux peuplent tous les milieux, des glaces de l’Antarctique aux forêts équatoriales et aux déserts. Un fait rendu possible grâce à des adaptations anatomiques et comportementales, notamment le phénomène migratoire.
Drôles d’oiseaux
L’oiseau c’est la beauté, la grâce et aussi la liberté sous toutes ses formes. L’oiseau est le seul être à pouvoir voler dans les airs, nager dans l’eau et marcher sur terre. Alors, y’a que du beau dans le moineau ? Si on se réfère à certains mythes, ils sont nombreux à avoir des bienfaits mais aussi des couacs…
Commençons par un chanceux, le canard. Il symbolise le bonheur conjugal et est aussi porteur de bonnes nouvelles. Un « canard » en argot fait référence à un journal et certains médias de la presse écrite en ont d’ailleurs fait leur égérie. Le corbeau, lui, est connu pour être un oiseau de mauvais augure. Il prend d’ailleurs toute son ampleur maléfique au côté des sorcières… Mais il reste tout de même mieux loti que l’oie, qui finit souvent plumée voire pire… gavée ou farcie. Mais ça peut aussi n’être qu’un jeu !
Dans la catégorie des oiseaux gracieux, on pense à la blanche colombe, synonyme de paix, et au cygne, le plus élégant des emplumés. D’une pureté rappelant l’éclat d’un bijou, il est l’emblème de Swarovski. D’autres ont des vertus plus mystiques, comme le coucou qui soignerait les lumbagos ou la chouette, qui ferait parler les dormeurs. Pas si farfelu, car la chouette est aussi une veilleuse de nuit et la déesse des ténèbres dans le monde antique. Nous l’avons d’ailleurs proposée à Speek and Coz dans son logo pour illustrer son activité de veilleur des réseaux sociaux. Et pour finir… Cocorico !!!! L’emblème de la France, garant de la victoire (et porte-drapeau idéal quand on est équipementier sportif) : le coq bien sûr !
Art volatile
Si, en chanson, on prend un malin plaisir à plumer l’alouette, on a un sérieux concurrent : le rossignol, un mélomane au brin de voix incomparable. Autre virtuose, surnommé « Le Beethoven des oiseaux », capable d’apprendre une variété de chansons et de créer lui-même des mélodies, le merle se débrouille aussi très bien. La pie n’est pas en reste ; connue pour être bavarde, elle chante aussi pour une célèbre marque de confiseries.
Les artistes français eux aussi donnent de la voix quand il s’agit de rendre hommage aux spécimens volants. C’est grâce à sa chanson « L’oiseau et l’enfant » que Marie Myriam a littéralement décroché le gros lot en remportant le concours de l’Eurovision en 1977 (dernière gagnante française encore à ce jour mais on va pas relancer les sujets qui fâchent)…😉 On pense aussi au titre « Fais comme l’oiseau » de Michel Fugain, qui nous donne envie de vivre d’air pur et d’eau fraîche, et bien évidemment au poète Jacques Prévert qui a chanté l’oiseau tout au long de sa vie.
Au cinéma, l’oiseau est devenu une phobie pour toute une génération et continue de nous terroriser encore aujourd’hui… Merci Alfred Hitchcock ! L’oiseau peut donner la chair de poule et pas que sur grand écran. Les affiches publicitaires imaginées par Nido mélangeant visages humains et têtes de piafs pourraient bien perturber vos douces nuits…
L’oiseau, la poule aux œufs d’or ?
Mais alors l’image de l’oiseau fait-elle vendre ? Est-ce que les chiffres s’envolent quand des volatiles sont sur le devant de la scène ?
Nombre de marques de tous secteurs confondus font appel à la référence animalière pour représenter leur produit ou leur entreprise, dans la lignée des blasons historiques des différentes « maisons », qui choisissaient bien souvent un animal pour imager leurs principes. Et chez nous, s’il y a bien un principe utilisé en argument publicitaire, c’est celui du made in France. Dès les années 30, la biscuiterie St Michel s’appropriait l’image de la poule et du coq pour mieux vendre ses délices pur beurre 100% français. En Allemagne, le groupe Nestlé a quant à lui misé sur un logo réconfortant, celui d’un oiseau nourrissant ses petits dans son nid (la traduction allemande de Nestlé). Choix paraissant évident quand on sait que Nestlé proposait initialement, et uniquement, des produits d’alimentation infantile.
Mais l’oiseau, on l’aime surtout pour ses gazouillis, et dans les années 90, certains s’en sont donnés à cœur joie en vantant leurs mérites à tue-tête :
En 2006, ces gazouillis sont même devenus la traduction officielle des célèbres « twit » de l’oiseau bleu sur les réseaux sociaux. Tel un pigeon voyageur, Larry (le nom de l’oiseau bleu Twitter) prend son envol et file à tire-d’aile pour délivrer son message. Pour l’anecdote, à l’origine, le logo rendait hommage au basketteur Larry Joe Bird.
Alors, même si quelques uns finissent le bec dans l’eau avec des attributions moins reluisantes (on t’aime quand même, Canard WC) et que d’autres terminent dans le cirage (non, le Kiwi n’était pas qu’un petit fruit vert et velu), on ne s’en fait pas : l’oiseau, tel le phénix, renaîtra toujours de ses cendres (comme probablement on se relève d’une soirée trop arrosée, pour Grimbergen..).
Si on s’accorde à dire que l’oiseau est « chouette », il est néanmoins un animal aux multiples facettes. Une symbolique de l’oiseau qui correspond à votre image peut donner des ailes à votre communication mais vous pourriez aussi y laisser des plumes… Demandez conseil dans le choix de votre emblème pour ne pas devenir le dindon de la farce 🦃😁 !